• L'épopée de la nouvelle maman (et ce n'est qu'un début)

    Deux articles et déjà un manque de régularité flagrant. Désolée j'étais occupée à vomir partout.

    En trois semaines j'ai vécu de grands moments. 

    - la première prise de sang, celle qui confirme que tes règles ne se sont pas arrêtées sans raison. Celle où tu te dis que la pression sociale peut être sacrément forte. La femme de l'accueil me demande si je suis mariée, je réponds non et la voilà qui siffle entre ses dents "bin voyons". Bon. Ce n'est que le début. L'infirmière qui vient te percer la veine - et qui ne te connaît ni d'Eve ni d'Adam - lit l'ordonnance et s'exclame "Mais vous êtes enceinte, quelle bonne nouvelle!". Ou comment la femme qui souhaite avorter doit être forte. 

    - les nausées, les vertiges, les maux de ventre (ou ton mec qui te dit "j'ai regardé sur Internet, ça veut dire que ton utérus pousse"... ouais merci, Chéri, si nous pouvions rester encore un peu dans le glamour et la sensualité avant de parler de choses trop trash ça serait bien aussi...).

    - et les seins qui font mal. Jusqu'à maintenant tu les haïssais parce que tu les trouvais trop petits. Aujourd'hui ils se rappellent à toi (petits mais costauds) et te feraient hurler de douleur. A ce niveau tu te dis que ça serait bien que ça serve à quelque chose et qu'ils deviennent GROS. Ou comment ton mec, qui t'a toujours dit que tes petits seins étaient mignons, se met à avoir les yeux qui brillent à l'idée qu'il y en aura encore plus. Mouais. 

    - l'annonce à la famille. Les enfants de Monsieur qui veulent bien mais sous condition (ok si c'est une fille, ok si elle ne naît pas le même jour que Bidule, ok si elle ne pleure pas... euh, on vous a dit que le sujet était clos?); la maman des enfants qui pète un câble ("ça veut dire quoi pour l'héritage de mes enfants"... ouais nous aussi ça nous fait plaisir...), ma maman qui perd les pédales ("allô chérie... oui je sais il est 22h... mais tu sais, je voulais te dire... quand tu changeras les couches, surtout tu lui laveras les fesses au savon... pas au lait, surtout pas!"... euh oui, d'accord). 

    - et la sciatique paralysante. Celle qui t'insensibilise la cuisse la nuit et qui te réveille de douleur. Avec le médecin qui te regarde d'un air effondré "Malheureusement, ce sera du Doliprane et rien d'autre... on vous soignera après l'accouchement". En janvier 2015, donc. Cool!

    Voilà, et sinon on se dit que ce se sont de bons signes, si si. 

    Allez, je vous laisse je vais réserver une place en crèche pour la crevette de 17mm qui monte sa cabane. 

     


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